Kendji Girac entendu par les enquêteurs après sa blessure par balle
Kendji Girac était entendu mercredi après-midi par les enquêteurs, deux jours après son hospitalisation près de Bordeaux pour une blessure par balle dans des circonstances encore floues, a-t-on appris de sources proches du dossier.
Le chanteur de 27 ans avait évoqué brièvement lundi hors procédure un "tir accidentel" et avant cette audition libre, les enquêteurs privilégiaient la piste d'un "acte individuel, sans intervention d'un tiers", ont précisé ces sources.
L'interprète de "Color Gitano" et "Andalouse" était "très alcoolisé" au moment des faits, ont-elles ajouté.
Kendji Girac avait été transporté lundi au petit matin au centre hospitalier Haut-Lévêque à Pessac, au sud-ouest de Bordeaux, "dans un état grave, bien que conscient" après avoir été retrouvé blessé sur l'aire de grand passage des gens du voyage de Biscarrosse (Landes).
Il présentait une "plaie par balle au niveau du thorax" et "ressortant au niveau du dos", selon le parquet.
"Selon les premières constatations", la balle a "été tirée depuis l'intérieur de la caravane", où il se trouvait, a précisé mercredi une source proche du dossier, confirmant une information du journal Le Parisien.
Le vainqueur de l'édition 2014 de l'émission "The Voice" était dans la caravane avec sa compagne et leur fillette, selon des déclarations recueillies par les enquêteurs, a indiqué une autre source proche du dossier.
Le chanteur a été opéré lundi à Pessac et les gendarmes attendaient un feu vert médical pour pouvoir l'interroger.
En attendant cette audition, des témoins, dont sa compagne, ont déjà été entendus et une arme retrouvée "sur indication de membres de sa famille" "fait l'objet d'analyses", avait indiqué lundi soir le parquet. Il a ouvert une enquête pour "tentative d'homicide volontaire" après de premiers témoignages jugés "confus".
Une centaine de membres de la communauté des gens du voyage, dont certains proches du chanteur, sont arrivés mercredi matin à l'hôpital, a constaté un correspondant de l'AFP.
L.Rodriguez--RTC