Défense: Bardella "n'entend pas remettre en cause les engagements" de la France à l'international
Le président du Rassemblement national et prétendant à Matignon, Jordan Bardella, "n'entend pas remettre en cause les engagements" de la France à l'international en matière de défense s'il arrive au pouvoir, a-t-il souligné mercredi à onze jours des législatives.
"J'ai une ligne rouge. Je n'entends pas remettre en cause les engagements pris par la France sur la scène internationale, il y a un enjeu de crédibilité à l'égard de nos partenaires européens et de nos alliés de l'Otan", a déclaré M. Bardella au salon de la défense Eurosatory à Villepinte (Seine-Saint-Denis), en banlieue parisienne.
En 2022, Marine Le Pen, en campagne pour la présidentielle, avait promis de "quitter le commandement intégré" de l'Otan, au nom de "l'indépendance" de la France.
Mercredi, Jordan Bardella a souligné le "contexte international extrêmement lourd" avec la guerre en Ukraine "aux portes de l'Europe", alors que son parti a longtemps été accusé d'être pro-Kremlin.
"Je n'entends pas livrer notamment des missiles longue portée ou des armes qui pourraient permettre à l'Ukraine de frapper le territoire russe", a-t-il ajouté.
Le Rassemblement national s'efforce de rassurer les électeurs à l'approche des législatives. Avant l'international, Jordan Bardella avait sur le terrain économique temporisé sur l'abrogation de la réforme des retraites d'Emmanuel Macron, en demandant de l'envisager dans un "second temps", et pas dès l'arrivée du RN au pouvoir, en cas de victoire aux législatives.
O.Valdez--RTC