RCA Telegram News California - Tour d'Italie: Démare "soulagé" d'avoir renoué avec la victoire

Tour d'Italie: Démare "soulagé" d'avoir renoué avec la victoire
Tour d'Italie: Démare "soulagé" d'avoir renoué avec la victoire / Photo: Fabio FERRARI - POOL/AFP

Tour d'Italie: Démare "soulagé" d'avoir renoué avec la victoire

Vainqueur pour la 85e fois de sa carrière depuis ses débuts en 2012, Arnaud Démare (Groupama-FDJ), qui aime "gagner souvent", a fait part de son "soulagement" après son premier succès de la saison, mercredi à Messine, dans la 5e étape du Giro.

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QUESTION: Etiez-vous frustré d'attendre votre première victoire de la saison ?

REPONSE: "Quand on est sprinteur, on aime gagner souvent. Je ne l'avais pas fait depuis Paris-Tours l'an dernier (en octobre, ndlr). Physiquement, je me sentais bien mais je n'avais pas de réussite. Cinq secondes après avoir franchi la ligne, j'ai senti le soulagement m'envahir. Je suis super content."

Q: Aviez-vous +pointé+ cette étape ?

R: "On coche toujours les arrivées possibles au sprint. On savait que ça allait être difficile, que des équipes allaient chercher à nous mettre en difficulté. Mais j'avais mon équipe avec moi, j'étais rassuré. On perdait un peu de terrain, mais sans exploser. Quand j'ai entendu qu'Ewan et Cavendish étaient en difficulté, il fallait les mettre à l'écart, hors du jeu. Derrière, on a fait une très grosse descente, on allait vraiment vite. Je voyais qu'on était en train de combler l'écart. Ensuite on a vite repris la tête pour maintenir l'écart avec Attila (Valter) et Clément (Dzavy). On sait de quoi on est capable."

Q: Comment s'est passé le sprint en l'absence de votre poisson-pilote habituel Jacopo Guarnieri ?

R: "C'était une journée sans pour Jacopo, il a fallu s'adapter. On avait bien reconnu le final au briefing, on connaissait les virages, les points importants. Tobias (Ludvigsson), Ignatas (Konovalovas) et Miles (Scotson) ont fait du bon boulot, ça pouvait paraître houleux vu de l'extérieur à cause des virages mais, pour moi, c'était vraiment très fluide. Je n'ai pas subi beaucoup de relances comme on a pu l'imaginer. J'ai su être patient. Après, Ramon (Sinkeldam) était en bonne condition, il a lancé de loin. J'ai eu peur qu'il me lâche un peu tôt mais, quand j'ai démarré, les jambes ont répondu aussitôt, ça allait très bien."

Propos recueillis en conférence de presse

J.Gustafsson--RTC