C1 féminine: Renard aborde sa 10e finale "comme si c'était la première"
La capitaine de Lyon Wendie Renard aborde sa 10e finale de Ligue des champions samedi avec Lyon "comme si c'était la première", a-t-elle lancé vendredi, promettant de "faire mal quand il faudra faire mal" face à Barcelone à Turin.
- L'OL compte sur l'expérience -
Wendie Renard (défenseure de Lyon): "Jouer des finales, ce n'est pas donné à tout le monde. J'ai eu ce privilège-là. Mais pour moi, c'est comme si c'était la première: j'entamerai ce match avec beaucoup de détermination, de concentration. Le message sera collectif. On fait une belle saison, mais on n'a encore rien gagné. Ce sera à nous de mettre en pratique ce qu'on fait depuis le début de la saison, de jouer aussi notre football car on de quoi le jouer nous aussi, avec des joueuses à gros potentiel."
Ada Hegerberg (attaquante de Lyon): "Revenir en finale, c'est un sentiment incroyable. J'ai passé deux années difficiles avec des blessures, je ne pouvais pas imaginer être ici l'an dernier. Jouer ce genre de finale est quelque chose de très particulier. On a eu la chance d'en jouer pas mal, Wendie encore plus que moi. Ce sont des finales énormes, tellement importantes pour le foot féminin en général. Cela fait plaisir de voir autant de monde qui s'y intéresse, à nous de profiter tout en mettant nos qualités. On a l'expérience de ce genre de finales, il faut mettre tous les ingrédients pour ramener ce trophée à la maison."
Sonia Bompastor (entraîneure de Lyon): "Dans notre groupe, la moitié a énormément d'expérience, mais on a aussi des joueuses qui vont disputer leur première finale. Elles apportent de la fougue et cela fait aussi notre force. Quand on est jeune, on ne se pose pas de question, l'enjeu et la pression, cela nous glisse dessus. L'insouciance peut être importante et complémentaire avec l'expérience, cela nous donne une force supplémentaire."
- L'OL, outsider ? -
Renard: "On arrive dans une finale avec deux grands noms, qui font deux beaux parcours. Pour moi, une finale, c'est du 50-50, il n'y a pas de favorite, c'est à nous d'écrire l'histoire de ce match si on veut soulever le trophée. Ce sera à nous de faire mal quand il faudra faire mal. Barcelone, c'est une belle équipe, c'est le tenant du titre, et on a beaucoup de respect pour elles. Mais notre histoire, on est là pour l'écrire. On n'est pas là pour pour prouver ce qu'on est capable de faire. Il y a deux équipes, un trophée, mais moi j'ai faim donc je ferai tout pour repartir avec."
Hegerberg: "C'est le match qui va dire (qui est favori) ! Rien ne sera joué tant qu'on n'aura pas disputé les 90 minutes. On arrive dans cette finale avec le sentiment que nous n'avons rien à perdre. Nous avons un très bon état d'esprit dans le groupe, nous nous sentons prêtes, mentalement et physiquement. On a déjà été à ce stade-là, je sens qu'on arrive ici avec de l'expérience, tout en ayant un grand respect pour Barcelone comme équipe, pour ce qu'elle a réalisé. C'est une équipe formidable, et je pense qu'elle nous respectent aussi."
- Une édition "révolutionnaire" -
Hegerberg: "Toutes les finales sont spéciales et particulières. Ce que je ressens cette saison, c'est qu'il y a eu un nouveau format avec plus d'équipes, une phase de groupes, des changements que nous espérions depuis longtemps. Tous les matches sont télévisés, c'est révolutionnaire pour le football féminin. L'intérêt a été grand autour de cette finale. Mais personnellement, je la trouve aussi grande que les autres finales."
Propos recueillis en conférence de presse.
A.Romano--RTC