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Angleterre: pour Manchester City, l'enfer c'est United
Angleterre: pour Manchester City, l'enfer c'est United / Photo: Paul ELLIS - AFP

Angleterre: pour Manchester City, l'enfer c'est United

Manchester City a craqué dimanche chez lui dans le derby contre le rival honni, Manchester United (2-1), en encaissant deux buts sur le tard, et surtout une huitième défaite en onze matches, toutes compétitions confondues.

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Les quadruples champions d'Angleterre en titre pensaient peut-être avoir touché le fond, mais les "Red Devils" ont encore aggravé leur cas à l'Etihad, estomaqué par un finish renversant.

Longtemps devant grâce à Josko Gvardiol (36e, 0-1), les "Citizens" ont concédé un pénalty qu'a transformé le capitaine Bruno Fernandes (88e, 1-1), avant de s'incliner sur un but magnifique d'Amad Diallo (90e, 2-1).

"C'est inacceptable", a tonné Phil Foden. L'équipe a pris des "décisions stupides" et elle a "mérité de payer pour cela", a appuyé Bernardo Silva.

Au classement, Manchester City reste bloqué à la cinquième place (27 pts), à neuf longueurs du leader Liverpool (36 pts), lequel a disputé un match en moins.

Dans la course au titre, les "Reds" n'ont plus trop à s'inquiéter des "Citizens". En revanche, ils voient revenir Chelsea (2e, 34 pts) comme une fusée dans leur rétroviseur.

Les Londoniens ont empoché dimanche contre Brentford (2-1) une cinquième victoire consécutive en championnat, un rythme plus soutenu que celui de Liverpool, freiné par deux matches nuls d'affilée.

- Amad Diallo, ce héros -

Au classement, Brentford (11e, 23 pts) compte le même nombre de points que Newcastle (12e) et Tottenham (10e), qui a laminé 5-0 la lanterne rouge Southampton.

Manchester United (13e, 22 pts) apparaît un cran en dessous, certes, mais la victoire à l'Etihad pourrait offrir un élan considérable à l'équipe de Ruben Amorim.

Le Portugais de 39 ans avait fait le choix d'écarter Marcus Rashford et Alejandro Garnacho, et il a été récompensé par la performance majuscule de Diallo (22 ans), un autre ailier.

L'Ivoirien a lancé la remontée en profitant d'une passe en retrait trop molle de Matheus Nunes, milieu repositionné en défense, qui l'a accroché dans la surface en voulant rattraper son erreur.

Et il a inscrit le but victorieux à la 90e d'un superbe enchaînement: petite touche du pied pour lober Ederson, puis tir dans un angle fermé.

Manchester United relève la tête après deux défaites successives en Premier League contre Arsenal (2-0) et Nottingham (3-2).

A l'inverse, Manchester City reste englué dans la pire crise du mandat de Pep Guardiola, débuté en 2016. En championnat, le club au maillot bleu ciel n'a pris que quatre points sur les sept dernières rencontres.

"Que puis-je dire? Le calendrier est dur, les joueurs blessés? Non", a réagi l'entraîneur multi-titré. "Je ne suis pas assez bon. Je suis le patron, le manager, je dois trouver des solutions et jusqu'ici je ne l'ai pas fait".

- Crystal Palace en progrès -

Plus tôt dans la journée, Crystal Palace a prolongé son redressement sur la pelouse de Brighton (3-1), ennemi historique qu'il n'avait plus battu depuis février 2021.

Les deux équipes ont beau être séparées par 70km, elles sont unies dans une rivalité singulière depuis les années 1970, et cela s'est vu dès les premiers contacts dimanche.

Mais les "Eagles" ont gardé la tête froide et fait trembler les filets par Trevoh Chalobah (27e) et Ismaïla Sarr (33e, 82e), avant d'encaisser un "csc" de leur capitaine Marc Guehi (87e).

"C'est absolument énorme", s'est réjoui sur Sky Sports le gardien Dean Henderson, déterminant sur plusieurs parades. "Ils (les supporters) nous ont harcelés toute la semaine, nous disant que nous serions des héros si nous gagnions ce match".

Quinzième, Crystal Palace a obtenu deux victoires sur ses trois derniers matches, après n'en avoir obtenu qu'une lors des treize précédents.

Brighton (9e, 24 pts), à l'inverse, traverse une mauvaise passe : cela fait désormais quatre matches sans victoire (deux nuls, deux défaites) pour l'équipe de Fabian Hürzeler.

A.Jonsson--RTC