24 Heures du Mans: la Toyota N.8 en pole position devant la N.7
La Toyota N.8 du Néo-Zélandais Brendon Hartley, du Suisse Sébastien Buemi et du Japonais Ryo Hirakawa a décroché jeudi la pole position des 24 Heures du Mans, dans les derniers instants de la séance d'hyperpole.
Le constructeur japonais confirme son statut de favori de la course, dont le départ sera donné samedi à 16h00 (14h00 GMT), en plaçant aussi en première ligne sa deuxième hypercar, la Toyota N.7 victorieuse l'an passé.
C'est au dernier tour qu'Hartley est parvenu à boucler le meilleur tour de la soirée sur le circuit de la Sarthe, en 3 min 24 sec 408/1000, devant la voiture-sœur pilotée par le Japonais Kamui Kobayashi (3 min 24 sec 828/1000), poleman l'an passé.
Le Kiwi a aussi réussi le meilleur chrono absolu depuis le début de cette 90e édition des 24 Heures du Mans lors de cette hyperpole qui réunissait les six voitures les plus rapides de chaque catégorie lors de la première séance de qualifications, mercredi soir.
"C'est génial, la voiture est extraordinaire", s'est satisfait Hartley après la séance. "On a été sous pression dans le dernier tour. Maintenant, on va se concentrer sur le week-end. Je suis heureux de retrouver le public nombreux pour un départ en pole."
- "Plus rapides que nous" -
La Toyota N.7 a également acquis sa place en première ligne juste avant que le drapeau à damier ne s'abaisse, alors que l'hyperpole était jusque là dominée par l'Alpine du Brésilien André Negrao, associé aux Français Matthieu Vaxivière et Nicolas Lapierre. Ce dernier a surpris en établissant le temps de référence pendant vingt minutes, après des essais pourtant décevants pour l'écurie française.
"On sait qu'ils sont plus rapides que nous, l'important est de ne pas être trop loin pour ne pas les laisser faire une course tranquille comme l'an dernier", a préféré retenir Lapierre après l'hyperpole. Troisième avec 3 min 24 sec 850/1000, l'Alpine débutera en deuxième ligne, un moindre mal.
En revanche, l'écurie américaine Glickenhaus a de quoi être déçue car ses deux voitures ont signé les plus mauvais chronos de la catégorie reine, alors qu'elles avaient été très rapides mercredi. La N.709 partira donc en deuxième ligne, à côté de l'Alpine, et la 708 en troisième ligne.
Aucune des hypercars n'est allée aussi vite que Kobayashi l'an dernier, quand il avait affolé les compteurs en 3 min 23 sec 900/1000. Mais Hartley s'est quand même approché à une demi-seconde du chrono record du Japonais.
Dans la catégorie LMP2, l'Oreca-Gibson N.31 de l'écurie belge WRT a été la plus rapide et a mérité sa place sur la troisième ligne, grâce à un très bon chrono de Robin Frijns, aux côtés de la Glickenhaus N.708.
Comme lors de la troisième séance d'essais libres disputée dans l'après-midi, la Corvette N.64 a terminé en tête de la catégorie LMGTE Pro. Enfin, dans la catégorie LMGTE Am, celle des "gentlemen drivers", la Ferrari N.61 de l'écurie italienne AF Corse, a elle aussi tiré son épingle du jeu.
A.Romano--RTC