Ligue des Nations: l'Angleterre sombre face à la Hongrie
Très décevante jusqu'ici en Ligue des Nations, l'Angleterre a subi une défaite historique contre la Hongrie, mardi, sombrant 4 à 0, à Wolverhampton, lors de la 4e journée de la compétition.
Il faut remonter à un 5-1 encaissé contre l’Écosse en 1928 pour retrouver trace d'une défaite à domicile aussi large pour les Three Lions.
Ils se retrouvent bons derniers de leur groupe avec 2 points en 4 matches, derrière leur bourreau du jour, la Hongrie (7 points), l'Allemagne (6 pts) et l'Italie (5 pts).
L’Angleterre peut même commencer à se faire du souci pour son maintien dans la Ligue A, alors qu'il lui reste un déplacement en Italie, le 23 septembre, avant la réception de l'Allemagne le 26.
Déjà peu fringants lors des trois premières journées, les Anglais ont paru encore plus émoussés et à court d'idée contre une Hongrie sans complexe, bien organisée et très motivée.
Il n'y a qu'à voir la façon dont John Stones s'est fait "manger" sur le duel aérien qui a amené le premier but de Roland Sallai (0-1, 15e) pour mesurer la différence de détermination entre les deux équipes.
Sur le deuxième but, Martin Adam, bien plus affûté que Kalvin Philips, lui a chipé le ballon avant de magnifiquement servir Sallai qui a conclu d'un extérieur du gauche sur lequel Aaron Ramsdale, n'a pas été irréprochable (0-2, 69e).
Le gardien anglais ne l'a pas plus été à onze minute de la fin, sur une frappe puissante de Zsolt Nagy côté fermé, là où il se trouvait pourtant (0-3, 79e).
Comme si cela ne suffisait pas, après une expulsion de Stones après un deuxième carton jaune très sévère adressé par Clément Turpin (82e), Daniel Gazdag a achevé la correction d'un ballon piqué tout en finesse (0-4, 89e).
L'action ratée par Jared Bowen à la 5e minute -- une tête stoppée sur sa ligne par un défenseur hongrois -- ou la barre trouvée de la tête par Harry Kane à 0-2 ne sont que des cache-misères.
Cette épreuve, dont personne n'attendait rien côté anglais à ce moment de la saison et à 5 mois du Mondial au Qatar, a certainement ébranlé les quelques certitudes que l'équipe avait encore après un parcours chaotique depuis la finale de l'Euro 2020 perdue il y a un an.
O.Larsson--RTC